Les premiers sont recueillis lors de l’interrogatoire et parmi eux prédominent, en microtraumatologie du sport, des douleurs et une gêne fonctionnelle. Les seconds mis en évidence lors de l’examen physique pratiqué peuvent être positifs, négatifs ou différentiels et sont plus ou moins contributifs au diagnostic.
Le clinicien doit ensuite faire la synthèse de ces différents éléments qui le guideront dans sa demande d’examens complémentaires et notamment d’imagerie. Le rôle du radiologue est de valider ou d’infirmer l’approche clinique. Il dispose pour cela de nombreux moyens techniques : les clichés standard qui demeurent le « gold standard » de toutes les investigations, l’échographie et sa formidable évolution depuis quelques années et l’imagerie en coupe : TDM, arthroscanner, IRM et arthro-IRM dont l’indication doit être réservée aux cas où elle est réellement nécessaire.
Cette collaboration interdisciplinaire est la seule voie lorsqu’on ne veut pas se contenter d’approximation dans tous les domaines : clinique, iconographique et thérapeutique.
C’est la seule façon de s’acquitter de notre mission, sans empressement mais avec toute la rigueur nécessaire pour une approche décisionnelle performante. Cette nécessaire collaboration constitue le thème de la 37e Journée de la Traumatologie du Sport.
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